La cotisation maximum à votre REER représente toujours 18% de votre revenu de 2023 jusqu’à un montant maximum de 31 560$ si vous n’avez pas de retard dans vos cotisations REER.
Il est toujours important de valider avec votre avis de cotisation du fédéral votre espace REER autorisé pour être sûr de ne pas le dépasser.
Vous trouverez ici les différents maximums pour les autres programmes de retraite.
Le nouveau plafond de cotisation au CELI pour 2024 a été officiellement fixé à 7 000$.
Avec l’annonce de ce plafond, le montant total des droits de cotisation disponibles en 2024 pour une personne qui n’a jamais cotisé et qui est admissible au CELI depuis son introduction en 2009 est de 95 000$.
Pour les clients qui ont retiré des fonds de leur CELI, les gains et les pertes cristallisés des retraits sont pris en compte dans leurs droits de cotisation au CELI. La formule est la suivante :
Droits de cotisation à un CELI inutilisés à ce jour + retrait total effectué cette année + plafond CELI de l’année prochaine = droits de cotisation à un CELI au début de l’année prochaine
Vous pouvez valider vos droits de cotisations sur votre dossier en ligne sur le site de l’Agence du Revenu du Canada ou par téléphone au 1 800 267-6999.
Le CELIAPP a fait son apparition pour 2023. Vous avez le droit de cotiser 8 000$ en 2024 si vous n’avez pas ouvert votre CELIAPP en 2023 et jusqu’à un total 16 000$ si vous l’avez ouvert en 2023.
La limite pour les Régime Épargne Étude Enregistré reste la même que l’an passé, soit 2 500$ par enfant. Si vous avez des retards de cotisations, vous pouvez cotiser 5 000$ par enfant.
Sur vos cotisations, le gouvernement fédéral ajoutera une subvention 20% et le Québec une subvention de 10%.
Décembre aura été dans la continuité de novembre, porté par des banques centrales n’augmentant pas les taux d’intérêts et des espoirs de baisses de taux rapides en 2024. De nombreux indices ont atteint leur plus haut sommet de janvier 2022, rattrapant en grande partie les pertes de l’année passée.
On notera que le marché américain, avec les 7 magnifiques représentent une exception inquiétante car ils ont représenté 75% du rendements du S&P 500 alors qu’historiquement, les 10 plus gros titres représentent une moyenne de 39% sur les 10 dernières années.
Le marché du travail américain – une mise à jour :
Les perspectives d’un « atterrissage en douceur » de l’économie américaine s’améliorent. L’inflation diminue, tandis que le marché du travail demeure résistant.
En 2023, les embauches ont ralenti et la croissance des salaires s’est modérée, mais les licenciements restent moins nombreux qu’avant la pandémie. Les licenciements ont augmenté dans quelques secteurs, mais les pertes d’emploi généralisées n’ont pas augmenté substantiellement. Les licenciements pourraient rester faibles en 2024 parce que la demande globale de main-d’œuvre demeure solide et que les embauches sont nombreuses.
Nous vous recommandons donc de suivre une tendance du marché du travail pour l’année prochaine : le taux de perte d’emploi.
Les principaux indices de référence ont été mitigés au cours de la semaine écourtée par les vacances. L’indice S&P 500 a enregistré sa neuvième hausse hebdomadaire consécutive, la plus longue depuis 2004, et s’est brièvement rapproché à 0,53 % de son record historique intrajournalier. La semaine a clôturé une année faste pour tous les principaux indices, avec en tête le Nasdaq Composite, qui a enregistré sa sixième plus forte progression annuelle depuis le lancement de l’indice en 1971. Comme on s’y attendait, les volumes de transactions et les mouvements du marché ont été limités pendant la majeure partie de la semaine, les marchés étant fermés le lundi et de nombreux investisseurs étant absents du bureau.
L’indice composé S&P/TSX a terminé en hausse de 0,1 % au niveau de 20 958 lors de la dernière séance de l’année, les gains des producteurs de pétrole ayant été limités par les pertes des sociétés minières, principalement influencées par la baisse des prix de l’or. Les géants du pétrole Canadian Natural et Suncor ont tous deux progressé de 0,5 %. Le secteur financier a également enregistré des gains à la fin d’une année où les banques canadiennes ont été à la traîne par rapport à leurs homologues américaines. En revanche, le poids lourd de l’industrie minière, Barrick Gold, a reculé de 0,1 %, terminant l’année avec une perte de 2 % malgré la hausse annuelle des prix de l’or.
L’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a atteint son plus haut niveau depuis presque deux ans, gagnant 0,41 % grâce à l’optimisme croissant concernant les réductions des taux d’intérêt au début de l’année prochaine. Les principaux indices boursiers ont été mitigés. Le DAX allemand a gagné 0,22 %, tandis que le FTSE MIB italien et le CAC 40 français ont peu varié. L’indice britannique FTSE 100 a progressé de 0,6 %.
L’inflation ralentit de manière inattendue en Espagne ; les économistes prévoient des réductions de taux au premier semestre :
Une estimation préliminaire de la croissance des prix à la consommation en Espagne – la première économie majeure de la zone euro à rapporter l’inflation de décembre – a montré que les prix globaux ont ralenti en décembre à 3,1 % d’une année sur l’autre au lieu d’accélérer à 3,3 %, comme l’attendaient les économistes interrogés par FactSet. L’agence nationale des statistiques a attribué ce recul à une baisse des prix des carburants.
Le responsable politique de la Banque centrale européenne (BCE), Madis Muller, a déclaré dans une interview accordée à Bloomberg qu’il était peu probable que la BCE relève à nouveau ses taux, compte tenu des signes de ralentissement de l’inflation, tandis que son collègue du Conseil des gouverneurs, Robert Holzmann, a déclaré qu’il était trop tôt pour parler d’une baisse des coûts d’emprunt et qu’une telle mesure en 2024 était loin d’être certaine. Toutefois, la plupart des économistes interrogés par le Financial Times s’attendent à ce que la BCE commence à réduire ses taux d’intérêt d’ici le deuxième trimestre 2024. Près de 60 % des 48 répondants prévoient que l’inflation atteindra le niveau cible de 2 % l’année prochaine, même si seulement deux d’entre eux s’attendent à une réduction des taux avant la fin du mois de mars.
Les marchés boursiers ont augmenté au cours de la dernière semaine de négociation pour 2023, le gouvernement ayant annoncé de nouvelles approbations de jeux en ligne et apaisé les craintes concernant une éventuelle répression du secteur des jeux. L’indice composite de Shanghai a gagné 2,06 %, tandis que l’indice CSI 300 a augmenté de 2,81 %. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a progressé de 4,33 %.
Les régulateurs chinois ont annoncé une série de nouvelles approbations pour de nouveaux jeux en ligne afin de soutenir l’industrie après qu’un projet de nouvelles règles visant à réduire les dépenses ait fait chuter les titres boursiers la semaine précédente. Les actions de Tencent, l’une des plus grandes sociétés chinoises de jeux en ligne, ont chuté de plus de 12 % en raison des craintes que le gouvernement ne rétablisse les contrôles sur les grandes sociétés technologiques après sa répression de deux ans qui a débuté en 2021, selon Bloomberg. Toutefois, les actions ont récupéré une partie de leurs pertes, la position plus souple de Pékin semblant restaurer la confiance des investisseurs.
D’autre part, les bénéfices des entreprises industrielles chinoises ont augmenté de 29,5 % en novembre par rapport à la période de l’année précédente et ont progressé par rapport à la hausse de 2,7 % enregistrée en octobre, la dernière série de mesures de relance de Pékin ayant soutenu la croissance. Pour les 11 premiers mois de 2023, les bénéfices ont chuté de 4,4 % par rapport à l’année précédente, ce qui représente un ralentissement de la contraction par rapport à la baisse de 7,8 % enregistrée au cours des 10 premiers mois de l’année. Ce dernier rapport vient s’ajouter aux messages mitigés concernant l’économie puisque d’autres données économiques telles que les prix à la consommation (en baisse en novembre) ont manqué les estimations du consensus.
Finalement, les économistes prévoient que la croissance du PIB brut de la Chine ralentira à 4,6 % en 2024, contre 5,2 % en 2023, car les problèmes immobiliers persistants et les pressions déflationnistes croissantes pèsent sur ses perspectives.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
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